[Université populaire de la Ville] Cycle Ville et genre

L’université populaire de la ville est une démarche de l’association Robins des Villes qui vise au partage de savoirs théoriques et pratiques autour des questions d’aménagement urbain. Elle interroge les modalités de la production des différentes formes de savoirs et leurs utilisations.
Elle s’organise par cycles thématiques via des événements mensuels aux formes variées : débat, projection, balade, construction, lecture, jeu … Elle est ouverte à tou-te-s et sans obligation de suivi régulier.

Pourquoi les rues portent-elles en grande majorité des noms d’hommes? Et pourquoi les femmes évitent-elles de sortir la nuit? Pourquoi les cyclistes en ville sont-ils majoritairement des hommes?
Les identités et normes de genre ont des incidences dans tous les domaines de nos vies, et nos expériences urbaines n’y font pas exception. On peut donc dire que le genre produit la ville. Mais l’inverse est aussi vrai: la ville produit le genre. Si la ville constitue un espace où peuvent se former ou se prolonger certains rapports de domination, elle peut aussi devenir espace d’émancipation ou d’autonomie. Par ailleurs, si de plus en plus d’urbanistes se posent la question du lien entre genre et espace public, il s’agit encore trop souvent de questionner la seule place des femmes dans la ville, sans inclure les autres minorités de genre. Il s’agira à travers ce cycle de questionner ces différents mécanismes à travers un atelier de théâtreforum et débat, une initiation au parkour, et une séance de détournement de publicité.

[ Ville et genre ]

Pourquoi les rues portent-elles en grande majorité des noms d’hommes? Et pourquoi les femmes évitent-elles de sortir la nuit? Pourquoi les cyclistes en ville sont-ils majoritairement des hommes?
Les identités et normes de genre ont des incidences dans tous les domaines de nos vies, et nos expériences urbaines n’y font pas exception. On peut donc dire que le genre produit la ville. Mais l’inverse est aussi vrai: la ville produit le genre. Si la ville constitue un espace où peuvent se former ou se prolonger certains rapports de domination, elle peut aussi devenir espace d’émancipation ou d’autonomie. Par ailleurs, si de plus en plus d’urbanistes se posent la question du lien entre genre et espace public, il s’agit encore trop souvent de questionner la seule place des femmes dans la ville, sans inclure les autres minorités de genre. Il s’agira à travers ce cycle de questionner ces différents mécanismes à travers un atelier de théâtreforum et débat, une initiation au parkour, et une séance de détournement de publicité.

 

Temps 1 : théâtre-forum et débat avec Féminicité

Jeudi 18 janvier 2018, 19h à la Fabrik Coopérative

Le théâtre-forum est une technique théâtrale développée
dans les favelas de Sao Paulo dans les années 60. Elle
permet d’explorer des situations quotidiennes conflictuelles
afin d’imaginer des alternatives. Cette technique vise donc
à fournir des outils d’émancipation pour pouvoir agir sur
son environnement. Un débat sur les liens entre genre et
ville fera suite à l’atelier de théâtre-forum. Cette séance
aura lieu avec la participation de Féminicités, association de
sensibilisation et de défense sur les questions de genre dans
la ville.

Temps 2 : Initiation au Parkour

Jeudi 15 février 2018, 19h à la Fabrik Coopérative

Le Parkour est une méthode sportive et d’expression
corporelle pour apprendre à se déplacer en milieu urbain
en dehors des voies de passages pré-établies. Elle permet
donc d’aborder la question de l’aménagement urbain sous
un angle nouveau. Il s’agit de doublement questionner les
usages conventionnels de la ville en affirmant notre
présence dans l’espace public à travers la pratique d’une
activité sportive dont les femmes et minorités de genre
sont majoritairement absentes.

 

Temps 3 : Détournement de publicités

Jeudi 15 mars 2018, 19h à la Fabrik Coopérative

Les publicités, omniprésentes dans la ville, servent aussi de

rappels permanents des normes de genre dans l’espace
public en nous donnant à voir des stéréotypes: des femmes
fragiles, minces, blondes et des hommes forts, musclés,
aventuriers. Il s’agira à travers cet atelier de se défaire des
ces injonctions à la norme en redécorant la ville à nos
images.

 

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